« À mesure que je m’étais éloigné, palier par palier, du sabir salingue de mon enfance, la langue homologuée dans les livres avait pris l’escalier dans le sens opposé. Je l’avais cherchée à une altitude où elle n’était plus, aperçue parfois en de rares niches difficiles d’approche, aujourd’hui toutes scellées. » Ceux qui ont lu ou entendu Philippe Bordas, savent qu’il a deux sujets sur lesquels il peut entretenir un auditoire au-delà de l’imaginable : le vélo et la langue française. Et, dans les deux cas, on est chez lui loin du techno-langage moulé et réfrigéré en école de commerce. Il le prouve une fois de plus dans son roman Les Parrhésiens, et dans les chroniques de sa sélection qu’il a lui-même rédigées. À lire comme on découvrait, avec bonheur, les titres bonus sur les CD d’autre fois.
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La sélection de Philippe Bordas
